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par @FrancoisChe

Pourquoi le Limoges CSP est le plus grand club de basket français

Pourquoi le Limoges CSP est le plus grand club de basket français

En remportant un second titre de Pro A d'affilée, le Limoges CSP domine à nouveau le basket hexagonal et renoue avec son glorieux passé. L'occasion de publier un long format sur l'histoire exceptionnelle de ce club de basket unique en France.

On a coutume de dire que Limoges est une ville paisible. C'est en partie vrai, soyons honnête. Haut lieu de la porcelaine, du syndicalisme, puis de la résistance durant la seconde guerre mondiale, les « grandes heures » de la capitale limousine se situent dans la première moitié du XXe siècle. De plus, son positionnement au centre de la diagonale du vide — L'Américain Ed Murphy qualifia Limoges de « middle of nowhere » — ne favorise pas l'attractivité, dans un bassin économique peu développé.
En revanche, les Limougeauds sont fiers d'une chose : leur club de basket dont le nom résonne aux quatre coins du continent européen. Ils ont du sang orange qui coule dans les veines. Quels sont les facteurs à l'origine de cette passion dévorante ?

Une tradition presque centenaire

De 1929 (année de naissance du club) à 1961, le Cercle Saint-Pierre n'est qu'un modeste patronage qui évolue dans les divisions régionales. Au début des années 1960, deux dirigeants visionnaires veulent faire du CSP un club ambitieux : Xavier Popelier et Jean-Claude Biojout. Ce duo de choc ira jusqu'à convaincre l'influent président de la fédération Robert Busnel du bien-fondé de leur projet (1).
Après avoir gravi tous les échelons, le « Cercle » intègre l'élite en 1978. A cette époque, la formation limousine évolue dans le gymnase des Soeurs de la rivière, une modeste salle de 500 places. En 1981, le CSP migre au stade de Beaublanc, son nouvel écrin. C'est le début de l'ère moderne du club. La culture de la gagne va s'installer durablement sur les bords de Vienne.

La crème des internationaux français


De gauche à droite : Richard Dacoury, Jim Bilba puis Yann Bonato et Apollo Faye.

De 1980 à 2000, les deux décennies les plus glorieuses du CSP, le club attire les meilleurs joueurs français. Les internationaux se bousculent en gare des Bénédictins. S'il fallait n'en retenir qu'un : Richard Dacoury. 18 saisons et presque 500 matchs en maillot vert (puis jaune et grenat), des titres à la pelle, du charisme et une aura folle à Limoges. Le seul joueur à avoir son numéro 7 accroché au plafond de Beaublanc. Une légende vivante.
Yann Bonato va également inscrire son nom dans le marbre limougeaud, au prix d'une courageuse épopée en l'an 2000. Dans un contexte financier critique, « Capitaine Flam » (son surnom) convainc six de ses coéquipiers de diminuer leurs salaires en cours de saison. Du jamais vu dans le sport moderne ? Le fils de Jean-Claude Bonato signe en leader incontesté un triplé historique (Pro A, coupes de France et Korac).

Autre joueurs marquants : le meneur Jean-Michel Sénégal auteur d'un buzzer beater mythique contre le Maccabi Tel-Aviv, l'intérieur ultra dominant Apollo Faye, les fortes têtes Gregor Beugnot et Jacques Monclar, Stéphane « Big fundamental » Ostrowski, l'esthète Hugues Occansey, Frédéric « The Brain » Forte, Jim « trampoline » Bilba, le géant Frédéric Weis… Plus récemment, Adrien Moerman et Nobel Boungou Colo, deux membres du back to back 2014/2015 pourraient intégrer ce panthéon. Au peuple limougeaud de trancher.

Des gros calibres Américains


De gauche à droite : Don Collins, Michael Young puis Marcus Brown et Ed Murphy.

Il fut un temps où Limoges recrutait des gros CV US en provenance de la NBA. D'anciens all-star viennent terminer leur carrière en Europe, d'autres n'ont pas eu leur chance dans la grande ligue américaine suite à une blessure ou la faute à un scout mal renseigné. Rien à voir avec les seconds couteaux que l'on trouve aujourd'hui un peu partout sur le Vieux continent.

Ed Murphy est la première star qui enflamme Beaublanc. Cet athlète au look de Tom Selleck martyrise ses adversaires avec son shoot d'une précision diabolique. Un bras armé qui vaut quatre saisons à plus de 30 points de moyenne, 3 titres de MVP et un triplé en Pro A. Vous en voulez encore ? 36 points en finale de coupe Korac 1982 face au Sibenik de... Drazen Petrovic. Un café et la note.
En 1987, le CSP s'offre les services de Don Collins aka « Le Cobra » : l'un des plus grands talents à avoir jamais foulé un parquet européen. Exclu de la NBA pour consommation de drogue, ce scoreur né abuse des défenses avec une élégance inouïe. Résultat : même tarif que Murphy à un ou deux paniers près.
De 1993 à 1995, un autre Américain laisse une empreinte indélébile à Limoges : Michael Young. Une gâchette au mental d'acier formée à Houston dans la célèbre Phi Slamma Jamma en compagnie de ses potes Hakeem Olajuwon et Clyde Drexler. Dans le plan de jeu millimétré fixé par Bozidar Maljkovic, le gaucher surnommé Silent Assassin est une arme fatale capable de marquer dans toutes les positions.
Impossible de ne pas évoquer le cas Marcus Brown qui en six mois passés sous la tunique limougeaude devient une icône. Cet all-around player à la fois créateur et adroit de loin possède une classe folle. Il réalisera un match référence en finale aller de la coupe Korac 2000 avec 31 points contre Malaga. Le parquet de Beaublanc en tremble encore.

Autres joueurs marquants : Lionel Moltimore, Irvin Kiffin, Clarence Kea, Billy Knight, Harper Williams, Jamar Smith, Pooh Jeter, Alex Acker, Jerome Allen, Trevor Ruffin, Alhaji Mohammed, Michael Brooks, Malik Dixon, Lloyd Daniels, Kelly Tripucka, Eugene « Pooh » Jeter, Bo McCalebb...
Voir le Top 50 des meilleurs joueurs de l'histoire du CSP Limoges sur France TV Sport

Des entraineurs de top niveau européen


Athènes, 15 avril 1993. Bozidar Maljkovic est porté en triomphe par ses joueurs, après la victoire contre Trévise.

Pas de grande équipe sans fin tacticien. Et évidemment, l'adage se vérifie avec le CSP. Dans la liste, des noms aussi prestigieux qu'André Buffière, Pierre Dao, Michel Gomez, Alexander Gomelski, Zvi Sherf, Bill Sweek, Bogdan Tanjevic, Dusko Ivanovic, Panayótis Yannákis et Dusko Vujosevic se bousculent.

Mais il y a un homme qui mérite une statue, c'est Bozidar Maljkovic, expert du contexte FIBA. A l'été 1992, le sorcier serbe en provenance du grand Split (Kukoc, Radja, Savic, Naumoski, Ivanovic, Tabak...) façonne une équipe commando programmée pour gagner. Son projet est aussi précis que la formation yougoslave : un groupe de 10 travailleurs acharnés — les entrainements sont plus durs que les matchs — au QI basket élevé avec des rôles clairement définis, une défense de fer et des fondamentaux récités à la lettre dans la limite des 30 secondes autorisées par l'horloge. Dans ce schéma verrouillé, le Slovène Jurij Zdovc, qui a conduit la dream team des Balkans au titre mondial, prend le relais de « Boja » sur le terrain. Ce joueur absolument sublimissime, maître défensif absorbant systématiquement le meilleur atout adverse et doté d'une intelligence jeu irrationnelle est le rouage essentiel du CSP tout puissant. Son shoot ultra clutch qui qualifie le CSP au final four face à Olympiakos est restée dans toutes les mémoires (3). A l'échelon national, Limoges écrase la concurrence et empoche le titre suprême (la coupe d'Europe des clubs champions, future Euroligue) au terme d'une saison majuscule.

Beaublanc, la cathédrale du basket français


Tifo réalisé pour l'épisode 3 de la finale LNB 2015 contre Strasbourg.

Les experts sont formels : Beaublanc est de loin la salle la plus chaude de France. Comme aime à le dire David Cozette, « c'est la twilight zone ». L'ambiance est souvent proche, en termes de décibels, de ce qui se fait de mieux en Europe (Turquie, Serbie, Grèce…) et le public joue son rôle de 6e homme à chaque rencontre. Cette enceinte de 5500 places avec ses tribunes inclinées et sa charpente en bois qui fait office de caisse de résonance exerce une pression constante sur l'adversaire, par des chants, des sifflets... « Faire le match avec Beaublanc, c'est le danger car c'est perdu d'avance » admet Vincent Collet, sélectionneur des Bleus.

« Faire le match avec Beaublanc, c'est perdu d'avance »

Les fans sont connaisseurs, chauvins, bruyants, impatients... et surtout généreux. Ils adorent les joueurs solides, qui mouillent le maillot. Mais attention, le niveau d'exigence est élevé. Beaublanc, c'est un public capable de s'enflammer pour n'importe quelle action de jeu en faveur du CSP mais aussi un héritage qui se transmet entre les générations. Le virus se contracte très tôt. Tous les plus grands clubs européens ont perdu sur le parquet de Beaublanc : Real Madrid, FC Barcelone, Panathinaikos Athènes, Maccabi Tel-Aviv, CSKA Moscou...

Un match reste au sommet de la légende limougeaude : la 3ème manche du quart de finale contre Olympiakos Le Pirée en 1993. Les anciens parlent d'une affluence record de 8000 personnes. Ce jour-là, c'est comme le concert de Daft Punk à Coachella en 2006, tous les Limougeauds vous diront qu'ils y étaient. Dans Le Coup Parfait (documentaire du réalisateur Nicolas de Virieu sur l'épopée 93) Jim Bilba évoque « le sol qui vibrait deux heures avant le match ». Fred Forte se souvient que Bozidar Maljkovic était obligé d'élever la voix dans les vestiaires... pour couvrir les chants d'un Beaublanc en fusion.

A jamais les premiers

Le CSP, c'est d'abord et surtout un palmarès d'exception : 27 bannières conquises en à peine plus de trois décennies, dont 22 entre 1982 et 1994, soit une période de 12 ans. Au niveau national, le CSP glane 11 championnats de France (dont deux three-peat et deux back to back, série en cours) et six coupes de France. Seule l'ASVEL a fait mieux avec 17 couronnes essentiellement acquises avant 1981.
Limoges se distingue par sa volonté précoce de conquérir l'Europe. Son premier titre, en 1982, est continental. Les cerclistes rentrent d'Italie avec une Korac (La C3 fusionnera en 2002 avec la Saporta) dans les valises. Il faut 72 heures de train aller-retour pour relier le Limousin à Padoue mais les supporters sont là ! Le CSP est la première équipe française de sport collectif à remporter un trophée européen. Rebelote en 1983 à Berlin face à la même équipe croate drivé par la future star mondiale Drazen Petrovic (et en 2000 face à Malaga, voir plus haut, cf Yann Bonato et Marcus Brown). Cinq ans plus tard, en 1988, Dacoury, Ostrowsky, Collins & co soulèvent la Coupe des coupes (devenue Saporta puis EuroCoupe) contre Badalone à Grenoble.

« 20 ans après, l'ex-star des Bulls n'a toujours pas digéré »

1993 est l'année de référence pour le CSP. Après un premier échec au final four en 1990, l'armada jaune et grenat — Limoges a troqué ses couleurs vert et blanc à l'intersaison — se rend à Athènes dans le rôle du petit poucet face au Real Madrid d'Arvydas Sabonis et à la Benneton de Toni Kukoc. Mais le miracle grec a bien lieu. L'expérimenté Bozidar Maljkovic, auteur d'un doublé avec Split, s'occupe de tout. Durant la saison, le Serbe impose une discipline de fer à son roster. En Grèce, Boja répond aux sollicitations des médias en prenant soin de préciser que Limoges n'a rien à perdre. Résultat : il endosse la pression à la place de ses joueurs, galvanisés.
En demi-finale, les Madrilènes sont terrassés. Bilba postérise Sabonis et Michael Young, on fire en 1ère mi-temps, plante 10 points d'affilée d'entrée de jeu. La meilleure attaque d'Europe est bloquée à... 52 unités.
En revanche, la finale est une partie d'échecs. Dacoury, héroïque face aux Espagnols est cloué au banc suite à des problèmes de fautes. Young, si adroit d'habitude ne rentre pas un panier, à la différence de l'ex-Laker Terry Teagle, en réussite. A la mi-temps, les Transalpins mènent de 6 pions. Dès la reprise, Zdovc mène la vie dure à Kukoc, son ancien partenaire en sélection yougoslave. Et puis vint le déclic, à 5 minutes de la fin : suite à un rebond offensif autoritaire, Bilba écrase tout dans le cercle en détente sèche. Dans le money time, Kukoc se réveille et score 3 triple à la suite. A 30 secondes de la fin, le prodige croate s'apprête à armer son tir quand Fred Forte lui subtilise la gonfle dans un timing impeccable. L'action d'une vie. 20 ans après, l'ex-star des Bulls n'a toujours pas digéré (5). Et pourtant, c'est bien le CSP qui est sur le toit de l'Europe.


Kukoc fait la gueule sur le banc. Normal, la star croate qui a déjà presque tout gagné à 25 ans n'avait jamais perdu une finale d'Euroligue.

Avec le Real Madrid, Milan et Cantu, Limoges entre dans le club très fermé des équipes qui ont remporté toutes les coupes d'Europe.

Le principaux trophées du CSP :
11 bannières de champion de France (1983, 1984, 1985, 1988, 1989, 1990, 1993, 1994, 2000, 2014, 2015)
6 coupes de France (1982, 1983, 1985, 1994, 1995, 2000)
En coupe d'Europe : Euroligue 1993, Coupe des Coupes 1988, Coupes Korac (1982, 1983, 2000). 275 matchs disputés dont 158 victoires. Final Four 1990, 1993 et 1995. Voir l'infographie réalisée par Basket Retro sur le palmarès du CSP

Limoges - Pau-Orthez : le seul et unique clasico


Michael Young face à Tony Farmer, au Palais des sports de Pau.

Un simple coup d'oeil sur les chiffres permet de situer l'importance du duel entre Limougeauds et Palois. Entre 1982 et 2004, les deux équipes se partagent le butin : 18 championnats de France. Une véritable OPA sur la Pro A pendant deux décennies. En coulisses, les deux clubs se détestent cordialement à tous les niveaux (joueurs, dirigeants, supporters...). De combats homériques — la fameuse bagarre de la Moutète dont Jacques Monclar estime qu'elle est l'acte fondateur de la rivalité — en scénarios hitchcockiens au sommet de la Pro A, les médias sportifs français se frottent les mains (6).

« Les deux clubs se partagent le butin : 18 titres en 22 ans »

Le président palois Pierre Seillant ne manque pas d'ajouter de l'huile sur le feu par des petites phrases qui ont le don d'agacer le camp adverse. C'est de bonne guerre. De leur côté, les ultras du CSP réservent systématiquement un accueil chaleureux aux frères Gadou et à Freddy Fauthoux dont les têtes servent de cible aux fléchettes. Rendez-nous le clasico !

Les grands clubs ne meurent jamais


Célébration du titre 2015 à Beaublanc, symbole du retour au plus haut niveau national du CSP Limoges.

En 2015, Limoges est de retour aux commandes du basket français après de longues années sans titre majeur. Il faut dire que le club était au bord du précipice. Au lendemain du triplé 2000, le CSP est en proie à de sérieux problèmes financiers. L'agent sportif Didier Rose est au coeur d'un scandale (lié à des commissions injustement perçues) qui cristallise la mauvaise gestion du club à partir du milieu des années 1990. « L'homme qui a fait signer Malljkovic » et les meilleurs joueurs français de l'époque écopera d'une peine de prison ferme. Après un dépôt de bilan 2004, le CSP est rétrogradé en NM1.

« Le CSP doit porter le basket français des clubs »

L'ancien meneur Frédéric Forte entre en scène. L'homme refuse de voir « son club » mourir. Lorsqu'il prend ses fonctions de président, le Cercle est en ruines, sur le plan économique et sportif. Malgré un bilan morose (deux saisons en Nationale 1, quatre en Pro B) la ferveur est toujours là et c'est peut-être ce qui va sauver le CSP. Il lui faudra 14 ans pour récupérer son bien. Limoges a perdu beaucoup de temps. Au lieu de rester au contact des grands d'Europe et de se structurer, le CSP a du se reconstruire pour réapprendre à gagner. C'est aujourd'hui le principal défi de Forte : trouver des solutions pour installer le club durablement dans l'élite. Mais le basket a profondément changé. Le budget du CSKA Moscou (40 millions €) est 5 fois supérieur à celui du CSP. Le rapport de force n'était pas le même dans les années 1980/90. Le Top 16 de l'Euroligue semble inaccessible pour les Français et Limoges n'a pas les moyens de signer pour une saison entière un joueur de la trempe de Pooh Jeter.

Malgré tout, le Cercle Saint-Pierre a les cartes en main pour porter le basket français des clubs. Outre des résultats de nouveau en accord avec son standing et une visibilité médiatique retrouvée, le CSP dispose d'un potentiel marketing qu'il doit être en mesure d'exploiter (sous réserve de créer une boutique en ligne qui fonctionne). Néanmoins, si le CSP veut envisager l'avenir avec sérénité (en arrêtant de contempler son énorme passé), agrandir ou quitter Beaublanc semble inéluctable. Problème : les pouvoirs publics ont investi 35 millions d'euros dans un stade high tech pour équiper... le club de rugby local qui végète en Fédérale 1, quand le Limoges Foot 87 évolue en... CFA2. Dans la ville du basket, le malaise est palpable. D'autant que le chantier tourne au fiasco.
« The Brain » doit prier pour que cette décision politique n'ait pas d'incidence sur le retour au premier plan de son club fétiche. Et comme impossible n'est pas Limoges, les rêves les plus fous sont toujours permis.


Texte par François Chevalier

(1) Cet épisode est raconté par Xavier Popelier dans un documentaire réalisé en 1993.
(2) Voir le documentaire La légende du Cercle, Korac 82
(3) La 3ème manche décisive entre Limoges et Olympiakos avec le buzzer beater de Jurij Zdovc (vidéo)
(4) Le retour des champions 93 à Limoges, 20 ans après (vidéo)
(5) Intérieur Sport Le Cercle Sacré, consacré au CSP 1993 (vidéo)
(6) Les 8 moments qui ont fait la rivalité Pau - Limoges (article Eurosport)

Bibliographie
Les Géants, l'épopée fabuleuse de leurs 400 victoires, ouvrage de Thierry Bretagne.
La petite histoire de Beaublanc par Hugues Blondeau.
Saga France 3 Limousin sur l'histoire du CSP (photos et vidéos)
CSP, fiers d'être Limougeauds, reportage de Franck Berteau pour Le Monde
Numéro 1548 de L'Equipe Magazine du 17 mars 2012. Pour les 30 ans du titre de la coupe Korac 1982, le journaliste Yann Ohnona a rendu visite à Ed Murphy, chez lui.

Références
EncycloCSP, le site d'archives sur le CSP.
Beaublanc.com, site non officiel du CSP Limoges et son indispensable forum.
Bball Channel, site spécialisé dans les matchs collector. Voir le match CSP - LA Lakers à l'Open Mc Donalds de Paris en 1991
Basket Retro, site de référence pour le bball vintage. Tous les articles sur le CSP