The Girl skateboard company

par Schmitto

Mais où est natto ? Impossible de lui remettre le clic dessus à ce con ! Natto, c'est le blaze du putain réseau de mon putain de voisin. Il n'est toujours pas de retour dans ma air-port wish list, et du coup, au lieu de commencer ce post d'une façon positive, je vais encore me plaindre, m'égarer dans la hate, vous raconter que mes post sentent désormais le graillon, condamné que je suis à vous les pusher entre big mac et frites coca.

Mais nan nan nan. Je ne vais pas me laisser aller dans le fast-bad, c'est le summer of blog, bordel. Surtout que j'ai trouvé la parade à la hate avec mon post d'avant hier sur le smiley. Un truc plein de love. Mais fuck me, j'ai oublié mon logo préféré, mon loosty à moi, so sorry bro, gloire à la loosy livin company. C'est mon fils félix qui s'en est toujours pas remis. Allez, seches tes larmes junior, il est là loosty !

So, pour combattre la haine, je continue avec mes kiffs premiers; place à ma marque de skate préférée : Girl.

Ce logo m'obsède, il est partout, de ma penderie à mon bureau, en passant meme par les touches de mon clavier.

Ta vu, pour combattre le mal, ya que l'amour. Oh putain ! Trop on dirait la rhétorique d'un chrétin de chrétien ricain, au secours, parce que attend, les évangélistes sont big jusque ds le skate, mais mate un peu cette merde !

Vlà pas le gros bad; du prosélytisme chrétien grâce au skate !!! Avec Christian Hosoi, la plus guédro des skate-star des 80, ds le rôle du born again en chef. Fuck me ! Ya franchement plus de valeurs. Mais ca, c'est pour un autre post. Là, je vous parle de mon amour pour Girl, la marque de skate que je kiff depuis le début des 90. Pour bien comprendre le truc, faut savoir que Spike Jonze en est à l'origine.

D'ailleurs, autant vs en parler direct, il a réalisé en 2003; Yeah right ! Ma vidéo de skate préférée, un truc indépassable et toujous pas dépassé en terme d'esthétisme. Mais putain, casse toi toi, la renoi avec ton mac-chicken de merde, euh pardon, c'est que je suis toujours au mac do, là. Donc, je disais, Spike Jonze, ce réal de génie, a fait péter les moyens et les techniques du cinéma dans une vidéo de skate. Et je disais aussi, que pour éviter de défoncer la gueule de cette conne à coups de plateau mac do, je vais vous la faire courte, checkez ca, quoi !

http://www.youtube.com/watch?v=ctv57RkCYWE

http://www.youtube.com/watch?v=Dp_3yPwG-wo

http://www.youtube.com/watch?v=cmg7_Z9FdJ4

Bon, bouffe ta mac-merde sans bruit, et dis toi bien que l'identité d'une marque de skate, c'est avant tout le design de ses boards, oui oui, cet espace à l'espérance de vie encore plus courte que mon cul de blond à grinny. Chez Girl, ca fait plus de 15 ans qu'ils défoncent tout en déclinant ce logo de chiotte de fille à l'infini.

A l'origine de cette tuerie graphique, y'a le Art Bum, un crew de créatifs de foliiiiiiie squattant un même building à Torance, california.

Voila quoi, Girl, c'est propre et minimal.

Et toujours drôle.

Oh mais merde, j'allais oublié de vous parler de la team ! Trop je suis un con, mais bon, faut dire je ne suis pas aidé, certes la mac-conne l'a fermé étouffée par son poulet reconstitué, mais vlà pas le bruit de cette merde de machine à mac flurry.

Keny from the block

par Schmitto

Trop je suis un dingue ! Alors que j'aspirais à une forme d'exhaustivité pour mon post d'hier intitulé Definitely leoppard, j'ai oublié les femmes léopard : une mère et sa fille du nord de la france squattant chaque année le festival de cannes. Alors que j'étais en direct du Carlton pour nova en 2004, je les ai pratiqué tous les soirs avec Marca (rip) dans notre freaks show. Merci à Jeremy Montana pour m'avoir aidé à combler cet horrible oubli. Merci à Fb de lui avoir permis.

So, si un mix de pastis/skunk/Marvy/google-image peut engendrer un post sur Def Leppard et l'histoire de l'imprimé animalier, un mix bbq/whisky/youtube/DimitriCoste peut en provoquer un sur Keny from the Block. Nan nan, rien à voir avec Kenny l'enfant skateboard !

C'est Ken Block, co-fondateur de DC shoes, il a été pro rider en skate, en snow, en moto et désormais en rally. Son trip, c'est le Gymkhana, un parcours semé d'obstacles, de chicanes, et de barrières à rider à fond avec sa Subaru Impreza WRX STI, tout en faisant des cascades à faire se pendre de jalousie notre Rémy Julienne national. Mais pourquoi ? Ben, pour le fun, et surtout pour le biz, pour vendre des DC shoes et de l'energie drink. C'est de l'infomercial, et c'est annoncé avec humour.

De la pub donc, mais niveau hollywood.

D'ailleurs, ça score tel un blockbuster avec 20 millions de vues pour sa première vid ds le port de LA. Le numéro 2 se passe dans un airport au milieu du désert, et comme pour le first, tout est chorégraphié au millimètre. Captation et montage défoncent, c'est limite plus dingue qu'un jeu video, mais c'est pour de vrai ! Si si.

Et le mec se tape aussi des délires dans des snow park ! Il se fait rider sa caisse par le team DC, et se tape des jumps prévu pour snowboarders.

Allez, je crois bien qu'il est tps de lacher un holy fuck ! Et de vs inviter à cliquer la dessus.

http://www.youtube.com/watch?v=HQ7R_buZPSo

http://www.youtube.com/watch?v=qM1WSKJ3PJs

http://www.youtube.com/watch?v=Av0VsTxJd78&feature=fvst

Vroom vroom la mobylette

par Schmitto

Nan mais franchement, les cainris sont trop forts. Quelque soit le type de deux roues, ils en font un kiff. Bon, j'avais bien vu une ou deux de mes copines modeuses se balader en vieille mob dans paris, oui oui, de la race de celles que ta grande tante ridée en normandie, motobécane rules, quoi. Mais là, vlà pas le truc : un peu à la façon des gars du bike kill qui calquent leur mode d'organisation sur ceux des MC de bikers (post du 03/07), les jeunes américains à la cool forment des gangs de riders en mobylette, des moped gangs.

Cette nuit, après avoir rematé Ferries Bueller 3X, j'ai trouvé sur le site de wired un photo report sur un gang de brooklyn a fond ds ce trip.

Bien sur, les gars sont de Williamsburg, et chaque week end passent le pont du même nom, pour ne pas dire éponyme (parce que ce mot a été niqué par ces posers de journalistes l'an dernier) pour rider le bitume de Manhattan.

La majorité de leurs rides date des 70; les mobs st apparus aux us au moment de la crise pétrolière, puis abandonnées au fond d'un garage. Les mecs les retapent pour les rider, pour le fun.

Chaque grande ville us à désormais son moped gang, le cool blaze, et le logo de dingue qui va avec : Creatures of the Loin (San Francisco), Puddle Cutters (Portland, Oregon), the Tom Cruisers (Tempe, Arizona), Latebirds (Los Angeles), Landsquids (Sacramento, California), Decepticons (Kalamazoo, Michican), Hells Satans (Richmond, Virginia)...

Et vu que les gangs de mobeux forment une grande famille, si si, ils organisent des rides à travers le pays, genre nyc/chicago en mob, r u ready ? Moi, trop oui ! Le temps de me faire tatouer un carbu de 14 sur la fesse gauche, et j'y vais direct avec les filles !

Chi-town JB roller skating

par Schmitto

Face au très blanc roller derby, il existe aux Etats-Unis une façon de patiner 100% black avec le JB roller skating, un style de danse en roller inspiré par la musqiue de JB, James Brown. Que se soit les originaux du godfather, les instrumentaux de la section cuivre des JB’s, ou des remixes contemporain un brin ralenti, le funk de JB est idéal pour danser en patinant.

Ca se passe dans les roller rinks de chicago, des pistes couvertes véritables MJC pour les différenst quartiers de chi-town. Des temples du roller original, parce qu'ici on parle de quads, pas de in-lines. Et si le roller est hyper populaire chez les blacks americains, pour ce qui est de James brown…. Toi meme tu sais. Du coup, tous les brothers and sisters, de moins de 7 ans et réellement jusqu'à 77 ans, se retrouvent au rink pour roller skater en dansant sur sur la musique du godfather. C’est so gooooood. Ride on !

Et en vidéo, ca fait très très mal = aïe aïe aïe = http://www.boreme.com/boreme/funny-2007/skating-in-chicago-p1.php

du bicross pour les sales gosses

par Schmitto

Yeah right ! Je viens de pecho le dernier CREAM ds ma boitte aux lettres : l'international bmx lifestyle magazine. Comme tous les deux mois je me précipite sur les dernières pages à la recherche de la old-schoolerie made in Doctor old-school / Dimitri Coste.

Ok,vs n'y capté rien, encore un truc de neerds, de fetishist du chrome-moly, mais nan ! Check ca ma frère, c'est juste le début de tout. Ecoute petit poser en pignon fix, je vai te raconter l'histoire du tout premier de mes kiffs, enfin, juste après les playmobil, et les collants rouge de la petite Nathalie Fernandez en CE2. Vlà le bmx, ou plutôt, à cette époque, le bicross. Soit un kiff free de tout adjuvant, un trip trop jeune pour avoir été modifié par une quelconque substance. J'avais 9 ans et devais être en vacance en bretagne avec mes parents et mes soeurs, si si la vraie famille (rip), qd j'ai découvert Bicross magazine =

Et direct, bang bang bang, le gros gros gros flash ds mon jeune cortex : les logos, les codes couleurs, le coté motocross à vélo, la nouveauté, c'est ce jour là que je suis devenu américain ds ma tête.

En décembre de la même année, 84, j'étais au p.o.p.b. pour le 1er Bicross International de Bercy = merci papa.

Jeune schmitt turbulent, je me souviens avoir éclaté ma bouteille de yop sur le bas du fute de mon reup quand Mike Hollywood Miranda a doublé Greg Hill juste avant la ligne. Hip Hop un pti coup de Yop. Normal tu me diras, mate un peu le look du gars =

Nan? Tu comprends tjs pas ! Mais dis toi bien que quand les pro us venaient a Bercy, on se battait pour un sticker ! Sur mon Raleigh super burner j'avais mis des stickers Hutch. Ok, faute de goût, le glitter sur le gold, mais qd meme, vlà l'approche du proto bling bling !

attention ! prêt pilote ? pedals ready ? riders ready ? go ! en 85, je me suis mis à la compet, à la race, come on coucou ! no bozo !

Devenu pré ado et presque pro, alors que j'avais enfin le bike ultime, un Profil 20 monté chez Pierre Ognier, je me suis doublement fracturé la jambe sur une double (bosse). Et là, je me suis mis au skate, et à tirer la langue de plus en plus souvent.

Ya qq années j'ai eu la chance de rencontrer les frères Coste, Jérôme et Dimitri, photographe et graphiste sur-talentueux que je je kiff profondément. Et tu sais pas quoi ? C'était leur reup qui ridait Bicross mag à l'époque. Comme quoi ya bien un dieu, en tout cas du Bicross !

et ta vu, ds le bicross, yavait meme d kiffs que j'avais pas grillé à l'époque !

roller riot girls

par Schmitto

Trop de hate ds le summer of blog, vlà du love avec le roller derby; le sport féminin le plus cool au monde.

Au cours du deuxieme round de “Kansas City Roller Warriors” vs. “Roller Derby Diego Dolls”, la blocker “Hot Legs Hooligan” a défoncé la jammer “Susan B. Agony”. Traduction impossible. Bienvenue ds le monde du Roller Derby. Ici, les filles ont des blazes encore plus cool que ceux de leurs équipes.

Sur la piste, c'est comme si les Sucide Girls du net s'étaient mise au roller. L’uniforme de la hot-cocotte montée sur roulette sent bon la riot girl: mini-jupe, bas résille, genouillère rector agressor, et bleus sur les fesses.Très loin de l'esthétique sportif fluo-dégueu du “in-line”, c’est “quads” au pieds, et avec tatoos un peu partout, que les rollers derby girls se fightent.

Vitesse, agilité, agressivité, sans oublier la féminité. Le roller derby, est un sport alternatif pas fait pour les gentilles filles. Les règles semblent compliquées mais en gros ca donne : deux équipes de 5 s’affrontent sur une piste circulaire, l'une en défense, l'autre en attaque. Aidée par ses coéquipières, l'attaquante de l'équipe poursuivante doit franchir le mur adverse, autant de fois qu'elle le peut dans des rounds de deux minutes.

Tous les coups ne sont pas permis mais les règles sont transgressées avec plaisir. Du coup, tout le monde adore, et le roller derby revit depuis début 2000 en mode underground aux USA.

A la base, c’est un vieux truc populaire au pays des sports à la cool. Au tout début, c’était pas trop cool : parcourir la distance NY / LA en tournant sur un ovale en roller. La pratique explose pendant la crise de 1929; la dotation en $$$$ rend les participants dingues et le marathon se transforme en grande baston sur roulette. A la fin des années 40 ce sport-spectacle compte 40 000 pratiquants, et occupe 3 soirées par semaine à la télévision.

En 75, le film "Roller Ball" imagine le futur de la discipline qui disparaît début 80. 20 ans plus tard, le roller derby revient par le biais de la scène punk-rock. Dans sa version moderne, il est réservé aux femmes, ce qui donne furieusement envie d'avoir un utérus, de se mettre au roller, et get on the bus !

Ride again

par Schmitto

Schmitto le petit clodo de l'info, vlà mon aka du jour. Journaliste sous-payé et sur-précarisé, la crise, je connais déjà ! Oui madame, ns autres prolétaires de l'intellect sommes des putains de pionniers de la misère. Aguerri je suis, et du coup je ne cherche même plus la pige très mal payée ds les spray, clark, vice et autres mag à la con. Avoir une activité salariée, c'est dépassé mec. Moi, je blog gratos, me vlà ds l'air du bénévolat. Ride on, j'ai encore pleins de trucs à raconter niveau ride.

L'amérique est championne du monde de la contre culture. Après le punk rock, l'esprit rebelle du DIY s'est longtemps réfugié dans le skate. Aujourd'hui, c'est dans le vélo, devenu la culture jeune number one aux etats-unis, que s'agite son undergroung. Le bike kill.

Très loin des posers parisiens en pignon fix, une foi par an dans une rue de Brooklyn, le black label, un crew de hard-coreux du vélo calquant leur mode d'organisation sur celui des Hells Angels, viols et assasinats en moins, réunis tout ce que la planète compte de punks du guidon et de trashers de la pédale pour le "bike kill". Comme leurs grands frères à moteurs et à barbes, les membres du black label portent le blaze de leur crew cloué dans le cuir de leurs blousons. Au programme du rassemblement: every kinda jackasseries à vélo. Bike fight, ou comment faire tomber son adversaire de son vélo en mode joute médiéval. Concours de la customisation la plus dingue. Lancé de bicloune en longueur... Les bikers sans moteurs ont un gros appétit pour la destruction, et aussi pour la boisson. L'épreuve la plus stooopid consiste a boire un maximum de bière en un minimum de temps puis d'être capable de rider son bike. Beeeuuuuark. Je te prend qd tu veux !

Dans un tout autre genre, vlà le plus dingue des styles de ride, ou comment rider un cheval comme un bmx. Les kids d'un ghetto de Philadelphie voisin d'un hypodrome achètent en solde les chevaux en fin de carrière pour les montaient en ville ! Ya un pur book la dessus "fletcher street" by Martha Camarillo, et aussi des vids bien folles sur le tube.

La Ride

par Schmitto

Ride, la ride, et direct on pense à free, au truc des riders, le free ride, la montagne qui vs gagne, les grosses vagues qui vous perdent. Mais nan, là, c la ride des enfants du bitume. Pour ces street riders, même sans board, la ville est un terrain de jeu avec ses obstacles : police / cailleras / riverains... ses cool spots : partie privées à infiltrer / buffets de vernissage à dépouiller / entrées de clubs à snaker... et ses vilaines chutes : bagarres / alcoolémie sur-avancée / vilaines chutes...

Vlà ce que ca donne en tof avec mes potes de "récréation". Cette ride là, c'est le remix contemporain de l'art de la dérive des situationistes, ou comment se perdre ds un environnement urbain familier. Hé wai, la ride, c'était déjà le truc de Guy, Raoul et leurs potos situ; si vous ne com-prenez pas de quoi je parle, demandez à la grande Google ! La ride contemporaine de rue, c'est un truc d'obédience free, libre, une street déambulation le plus souvent alcoolisée; le mobilier urbain devient alors décapsuleur, les épiceries rebeus du coin remplacent les stations métro.

Dans l'histoire musicale du 20ème siecle, l'art de la ride et ses différentes facettes sont sur-représentées. Au jeu du mash-up typique de notre début de 21ème siècle ca pourrait donner : "i got a ticket to ride Natty ride My bicycle On the storms", Beatles, Bob Marley, Queen, Doors, les bigs ont grave ridés !

Dans le rap us, ca ride très sérieusement depuis pas mal de temps, des Ruffs Riders à Nelly et son "Ride wit me", en passant par le gangsta "Let's ride" de The Game, sans oublier le "Riddin dirty" de Chamillionaire. En VF, la ride et ses riders ont bien failli se faire enfermer dans le champ lexical dit "D'jeuns", vous savez ce lexique de 20 mots sur-employés par les mauvais publicitaires pour tenter de convaincre le "jeune". Avec ces vilains marketeux, "riders" se retrouve rangé entre sms et lol; la faute à Gerard Pires, le real d taxis, et son film "Riders", un Point-Break en roller... un gros bad ! Heureusement, à la même époque, les Dax Riders ridaient déjà. Merci à ces easy riders en 16 pouces, ces titi nu-scholl montés sur dax pour avoir fièrement représentés la ride à la française.

Plus récemment, Les Sales Blancs ont défini une ride beaucoup plus humble et proche de nous. Avec l'album "l'école de la ride" fini le trip rock-star. "Rmi rider, assedic rider", ride ride ride, ces rappeurs français sous-influence west coast cainri font la nique au manque de pouvoir d'achat frenchie. Ils rident tranquillement leur RMI entre sandwichs grec, desperados, et converse all stars... Que des trucs pas trop reuch, assedic riders quoi...

A la rentrée, la ride automobile sera menacée avec l'adaptation par MTV france du "pimp my ride" de Xzibit. Alors pas touche à mes rides Ramzy bite.